mercredi 28 mars 2012

[Samlor] Le nom de la rose - Umberto Eco - Grasset

 


Résumé: 
 Rien ne va plus dans la chrétienté. Rebelles à toute autorité, des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes et servent à leur insu le jeu impitoyable des pouvoirs. En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie, en l'an de grâce et de disgrâce 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, se voit prié par l'abbé de découvrir qui a poussé un des moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va alors advenir en l'espace de sept jours. Le Nom de la rose, c'est d'abord un grand roman policier pour amateurs de criminels hors pair qui ne se découvrent qu'à l'ultime rebondissement d'une enquête allant un train d'enfer entre humour et cruauté, malice et séductions érotiques. C'est aussi une épopée de nos crimes quotidiens qu'un triste savoir nourrit. 

 Mon avis:

Faisant un dossier sur le polar historique, je ne pouvais passer à côté du Nom de la Rose. Et pour m'encourager, j'ai proposé sur Livraddict, un peu tardivement il est vrai, de lire le Nom de la Rose pour le 20 mars.

Comme je l'avais lu dans de nombreuses critiques, et comme le dit Umberto Eco, lui-même, les 100 premières pages sont éliminatoires de par leur complexité et la longueur qu'elles engendrent. Je m'endormais dessus! Il y avait de longues descriptions de l'abbayes et de scènes bibliques qui 1. ne m'intéressent pas et 2. sont trop difficiles à comprendre pour moi. Mais je voulais absolument le lire et je me disais que pour que ce livre ait été un best-seller, la suite devait être meilleure. Et ça a été effectivement le cas.
Peu à peu, le récit se concentre sur l'enquête. Il y a plus de dialogues, moins de descriptions et plus d'actions. La trame devient plus complexe, je m'essayais à démêler les fils de l'histoire. J'étais contente d'avoir vu le film avant dans le sens ou cela m'aider à mieux comprendre ce que je lisais. Et en plus, je ne me souvenais pas de tout les détails de l'enquête, ce qui me permettaient d'être surprise dans ma lecture. J'ai beaucoup aimé ce livre. Il retrace à merveille un contexte dans un époque donnée. Alors oui, on ne sort pas de l'abbaye mais cela n'empêche pas l'histoire d'en sortir elle-même. En effet, en lisant, on est plongé dans la tension de l'époque entre les différents ordres religieux. Les questions soulevées à cette occasion sont intéressantes. Comme quoi, chacun peut avoir un avis différent et le défendre!
J'ai été assez surprise par l'ampleur de leurs débats et surtout, par leurs conséquences. Je pense que le mot ''hérétique'' survient à toutes les pages! Adso joue à merveille le rôle du second là pour aider le lecteur à déchiffrer les pensées de Guillaume. Il est jeune et complètement dépassé par les événements. Face à lui, un homme savant, un peu imbu de lui-même, dans la force de l'âge. Néanmoins, ce sera à l'aide des deux hommes que l'enquête sera résolue. Le dénouement est intéressant, logique, bien mené. L'histoire est un brin moralisante mais en même temps, parfaitement en adéquation avec les préoccupations de l'époque. En un mot: une lecture lourde, difficile mais qui apporte beaucoup au lecteur. La qualité de l'écriture et les références écrites sont tout simplement très riches. Je suis très heureuse de l'avoir enfin lu! Résumé: Rien ne va plus dans la chrétienté. Rebelles à toute autorité, des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes et servent à leur insu le jeu impitoyable des pouvoirs. En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie, en l'an de grâce et de disgrâce 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, se voit prié par l'abbé de découvrir qui a poussé un des moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va alors advenir en l'espace de sept jours. Le Nom de la rose, c'est d'abord un grand roman policier pour amateurs de criminels hors pair qui ne se découvrent qu'à l'ultime rebondissement d'une enquête allant un train d'enfer entre humour et cruauté, malice et séductions érotiques. C'est aussi une épopée de nos crimes quotidiens qu'un triste savoir nourrit. Mon avis: Faisant un dossier sur le polar historique, je ne pouvais passer à côté du Nom de la Rose. Et pour m'encourager, j'ai proposé sur Livraddict, un peu tardivement il est vrai, de lire le Nom de la Rose pour le 20 mars. Comme je l'avais lu dans de nombreuses critiques, et comme le dit Umberto Eco, lui-même, les 100 premières pages sont éliminatoires de par leur complexité et la longueur qu'elles engendrent. Je m'endormais dessus! Il y avait de longues descriptions de l'abbayes et de scènes bibliques qui 1. ne m'intéressent pas et 2. sont trop difficiles à comprendre pour moi. Mais je voulais absolument le lire et je me disais que pour que ce livre ait été un best-seller, la suite devait être meilleure. Et ça a été effectivement le cas. Peu à peu, le récit se concentre sur l'enquête. Il y a plus de dialogues, moins de descriptions et plus d'actions. La trame devient plus complexe, je m'essayais à démêler les fils de l'histoire. J'étais contente d'avoir vu le film avant dans le sens ou cela m'aider à mieux comprendre ce que je lisais. Et en plus, je ne me souvenais pas de tout les détails de l'enquête, ce qui me permettaient d'être surprise dans ma lecture. J'ai beaucoup aimé ce livre. Il retrace à merveille un contexte dans un époque donnée. Alors oui, on ne sort pas de l'abbaye mais cela n'empêche pas l'histoire d'en sortir elle-même. En effet, en lisant, on est plongé dans la tension de l'époque entre les différents ordres religieux. Les questions soulevées à cette occasion sont intéressantes. Comme quoi, chacun peut avoir un avis différent et le défendre!
J'ai été assez surprise par l'ampleur de leurs débats et surtout, par leurs conséquences. Je pense que le mot ''hérétique'' survient à toutes les pages! Adso joue à merveille le rôle du second là pour aider le lecteur à déchiffrer les pensées de Guillaume. Il est jeune et complètement dépassé par les événements. Face à lui, un homme savant, un peu imbu de lui-même, dans la force de l'âge. Néanmoins, ce sera à l'aide des deux hommes que l'enquête sera résolue. Le dénouement est intéressant, logique, bien mené. L'histoire est un brin moralisante mais en même temps, parfaitement en adéquation avec les préoccupations de l'époque.

En un mot: une lecture lourde, difficile mais qui apporte beaucoup au lecteur. La qualité de l'écriture et les références écrites sont tout simplement très riches. Je suis très heureuse de l'avoir enfin lu!

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